Psaume 90 – Car mille ans sont à Tes yeux comme le jour d’hier.

Psaume 90 – Car mille ans sont à Tes yeux comme le jour d’hier. leçon en hébreu

Le Psaume 90, qui ouvre le quatrième livre, est d’un caractère théologique.
Il approfondit la différence entre l’existence humaine et la réalité divine.
D’ précède la création du monde : « Avant que les montagnes soient nées, que la terre et le monde aient été enfantés, depuis l’éternité jusqu’à l’éternité, Tu es D’ » (v. 2).
Ses repères temporels sont entièrement différents : « Car mille ans sont à Tes yeux comme le jour d’hier qui est passé… le matin, comme l’herbe, elle passe » (v. 4–5).
À cette compréhension de l’absolu et de l’intemporalité de D’, le psalmiste oppose une crainte face à la brièveté de la vie humaine : « Car nous sommes consumés par Ta colère*, et par Ton courroux nous sommes terrifiés » (v. 7), peur renforcée par la conscience que l’humain est plein de fautes, entièrement visibles devant D’ : « Tu as mis nos fautes devant Toi, nos secrets à la lumière de Ta face » (v._ 8).
Face au temps, le psalmiste prend conscience de la courte durée de la vie humaine comparée à l’éternité divine : « Les jours de nos années sont au nombre de soixante-dix ans, et pour les plus vigoureux, quatre-vingts ; mais leur fierté n’est que peine et misère, car cela passe vite, et nous nous envolons » (v. 10).
Et ce peu de temps est en plus rempli de « peine et de vanité », d’occupations vaines et futiles.
L’idée centrale de ce psaume – l’absolu de l’existence divine contre la brièveté de l’homme – est une vérité théologique fondamentale, qui va nous accompagner tout au long du quatrième livre des Psaumes.
Essaie d’y prêter attention au fil de ton étude, et de réfléchir à la signification de ce principe et à son rôle dans les autres psaumes du même livre.